La pandémie de Mars 2019 a eu un effet révélateur sur le marché immobilier des résidences secondaires.
En 1988, la France comptait environ 2,7 millions de résidence secondaire, ce qui constituait un vrai eldorado pour leur bénéficiaire.
Mais depuis la pandémie de Mars 2019, le marché immobilier a vu ce nombre de résidence secondaire augmenter à plus de 4 millions de biens en Juillet 2022.
Synonyme de richesse, mais aussi d’héritages familiaux d’antan, ce parc immobilier est principalement détenu par les Parisiens.
Avec l’extension des lignes de TGV et du transport aérien, un grand nombre de Parisien, environ 17% achètent leur résidence secondaire dans le Var, notamment sur les villes de Saint-Raphaël, Hyères et Fréjus.
Ensuite, leurs intentions se portent à hauteur de 16% sur les Alpes Maritimes, avec les villes de Cannes, Antibes et Menton qui se situent à seulement 5h de TGV de la gare de Lyon.
14% des Parisiens acquièrent leur maison secondaire dans le Calvados, et principalement sur les villes de Villers sur Mer, Cabourg et Trouville sur Mer.
La côté Fleurie se situe en effet à seulement 2h de route des portes Ouest de la capitale.
Cependant cette tendance a un peu été modifiée avec l’arrivée du Covid et l’essor du télétravail qui a vu certains Parisiens s’installer dans des régions beaucoup plus rurales.
Nous constatons depuis plusieurs mois une évolution de tendance de la résidence secondaire vers du semi-principal : ces propriétés où l’on passe une partie de la semaine, en plus des vacances et des week-ends.
La région Auvergne-Rhône-Alpes a ainsi vu augmenter de 8% les acquisitions de résidences secondaires, avec une recherche de belles propriétés dans les zones rurales.
La Drome et notamment la ville de Valence a vu arrivé une nouvelle population.
Et enfin en Picardie, la baie de Somme attire elle aussi les citadins à la recherche de verdure et de tranquillité.
Avec l’arrivée d’une clientèle Parisienne en recherche de tranquillité, de mer ou bien de campagne, un grand nombre de région autrefois délaissé a vu le prix de ses longères et anciennes bâtisses fortement augmenter, empêchant même parfois la clientèle de pouvoir se loger, comme par exemple à Trouville sur Mer dans le Calvados, ou les « saisonniers » ne peuvent plus trouver un logement à louer pour quelques mois.
Nous verrons à l’avenir avec potentiellement une réduction du télétravail si les prix de l’immobilier se tiennent.